Nous intégrons une vision complexe des problèmes sociaux en tant que centre de l'objectif et moteur du changement.

Notre première priorité d'action est d'activer les capacités et les pouvoirs d'agir des populations locales. C'est un parcours d'émancipation.

Chacun se forge une conscience sociale critique quant aux rapports de dominations à l'origine de situations de vulnérabilités vécues. Vient alors la liberté de se regrouper pour agir ensemble. Et lorsque ces collectifs ont comme principes la coopération, la solidarité et la non-reproduction de ses rapports de domination, l'alliance qui s'y construit est déjà du changement social. Notre volonté est de voir se multiplier et se pérenniser ses espaces de transformations solidaires.

NUANCES se veut inspirante pour tout citoyen du monde qui projettent contribuer à un autre projet de société. Nous bichonnons en interne la charpente d’une gouvernance participative qui alloue à chaque complice connexe à notre dessein, la liberté de fertiliser les grandes orientations stratégiques de notre structure. Naissant de réflexions autour de la sociocratie et de l’holacratie, cette gouvernance cultive un modèle d’organisation qui insuffle le pouvoir de gouvernance à l'organisation elle-même plutôt qu'aux egos de ses membres. Dans une approche qui mobilise l'intelligence collective, notre méthode de prises de décisions sollicite l’omnipotence du pouvoir DE et amorce l’annihilation du pouvoir SUR. Elle s’évertue à préserver la diversité des points de vue et des apports de chacun, en éperonnant des relations interpersonnelles de qualité.

Tenter aujourd'hui «d'infléchir» notre fonctionnement systémique pour entamer une «transition» n'a aucune chance de fonctionner et ne représente aucun intérêt fondamental.

C'est l’entièreté de notre manière d'habiter l'espace, de hiérarchiser nos priorités, d'envisager nos réjouissances, de condamner nos agressions, de considérer nos alter ego humains et non humains qu'il faut revoir. C'est d'une révolution qu'il est question. Comment cesser de voir la nature comme une simple ressource? Comment penser au-delà de nos intérêts à court terme? Comment outrepasser notre propension à confondre des choix contingents avec un ordre nécessaire? Et plus profondément encore, comment renverser le sens même de ce qui est indûment ressenti comme mélioratif? Le défi est immense, incommensurable à tout autre.

Le businnes model de nuances innove par sa forme en spirale donnant ainsi une autre valeur á la démarche de l économie circulaire. Comme elle, notre modèle cherche à générer le moins de déchets, mais le fonctionnement en spirale (en opposition au cercle fermé) permet de se répéter à l'infini et donc d'inclure d'autres structures. Les principes de l'économie circulaire sont de la sorte présent à l'intérieur de chaque structure mais se véhicule aussi entre les entreprises d'un même écosystème. Les déchets d'une entreprise servent ainsi à la production d'une autre. C'est le modèle Nuances.

Ce précepte, à ne pas confondre avec l’interdiction de la lucrativité, nous suggère de circonscrire sur base de nos considérations éthiques et morales, la (re)distribution de nos rentes et s’appuie sur trois piliers de L’ESS :

• Le projet sociétal est l’objectif qui anime notre entreprise

• Le profit provient d’activités conformes à l’intérêt général.

• Le surplus dégagé par la production de biens ou services est réparti entre toutes les parties de façon équitable population locale inclue.